pourquoi ne pas investir dans les réductions d’impôt ?

En France, chercher à réduire ses impôts est un sport national. Trop souvent, les gens se précipitent pour bénéficier d’allègements fiscaux sans comprendre pleinement l’investissement sous-jacent, ni évaluer les conséquences à long terme. Cela mène à des avantages fiscaux immédiats certes, mais les véritables retombées de ces investissements ne se révèlent que 7 à 10 ans plus tard, avec des résultats désastreux dans de nombreux cas.

Tout le monde - en apparence - semble satisfait :

Les investisseurs

Ils investissent pour réduire leurs impôts immédiatement et imaginent se constituer un patrimoine

Les banquiers et conseillers financiers

Ils répondent aux besoins des investisseurs et sont grassement rémunérés

L’Etat

Il offre une réduction d’impôt en contrepartie d’investissements risqués dans lesquels il ne VEUT PAS investir pour financer des domaines économiquement non rentables.

Investir est toujours chose facile, alors que désinvestir l’est beaucoup moins.

Lorsque l’on étudie en détail les différents dispositifs d’investissement qui existent, on se rend compte de la supercherie !

Immobilier de défiscalisation

Vous achetez un bien immobilier 30% plus cher que le marché dans des emplacements en développement et c’est vous qui assumez les risques liés à la construction et à la gestion. La rentabilité sera extrêmement faible car les loyers sont plafonnés.

PER

L'avantage fiscal que vous recevez maintenant sera perdu au moment de retirer votre investissement à la retraite. De plus, votre capital est bloqué jusqu'à votre départ en retraite et, si vous avez plus de 70 ans, il sera pleinement soumis aux droits de succession, indépendamment du moment des versements .

FCPI - FIP

Vous investissez dans des PME et l’avantage fiscal gagné à l’entrée compensera les pertes que vous subirez à la fin du contrat. Votre argent restera bloqué entre 8 et 13 ans. Et si le gain est de 2%/an, n'oubliez pas que les gestionnaires en ponctionneront 20% au titre de leur commission de ‘superformance’...

Défiscalisation Outre Mer, les DROM COM

Vous investissez uniquement pour la réduction d'impôt sans rien récupérer de vos investissements. Si l'opération se déroule mal : non seulement, vous aurez perdu l'investissement; mais vous devrez en plus rembourser la réduction d'impôt dont vous avez bénéficié... avec une pénalité !

 

Dans le détail, ça donne quoi ?

3 grandes catégories d’investissements co-existent pour réduire ses impôts, un grand marché co-financé par l’Etat !

 

1.  L’immobilier de défiscalisation

2. LE PER

3. Les FCPI, FIP et investissement dans les PME avec un but fiscal

 

1.  L’immobilier de défiscalisation :

 

1. Les Monuments Historiques des lois de défiscalisation immobilières : Loi Besson, Loi de Robien, Loi Borloo, Loi Scellier, Loi Pinel, Loi Malraux, Loi Denormandie, Loi Cosse.

Ces lois ont permis et permettent de réduire les impôts en achetant un bien immobilier.

Vous vous constituez un patrimoine, vous obtenez un complément de revenu à la retraite avec des loyers, tout en réduisant vos impôts pendant de nombreuses années : sur le papier, d’après les simulations établies avec des hypothèses avantageuses, c’est un INVESTISSEMENT PARFAIT !!

Quelle est la réalité ?

Astuce Finconnexion : regardez toujours les prix des biens immobiliers situés aux alentours des programmes proposés.et notamment dans les biens immobiliers anciens.

 

2. Les investissements immobiliers dans des résidences étudiantes, de tourisme et/ou dans les ehpad.

En addition aux risques déjà mentionnés, deux menaces majeures pèsent sur votre investissement :

Premièrement, si le gestionnaire de l’établissement décide seul de ne pas renouveler le contrat après la période convenue, vous vous retrouverez soit avec un bien difficile, voire impossible, à louer à nouveau, soit avec un nouveau gestionnaire qui imposera des conditions peu avantageuses. Dans ce cas, en tant que propriétaire, vous serez en position de faiblesse : le gestionnaire pourra fixer une rentabilité très basse, par exemple 1,5% brut (avant déduction des charges et des impôts), décider des travaux nécessaires à vos frais, etc. Imaginez la situation avec 100 propriétaires sans coordination face à un tel gestionnaire ; votre propriété deviendrait difficile à vendre. Après 9 ans, vous vous retrouverez à gérer un fardeau financier considérable.

Deuxièmement, si les conditions préalablement fixées ne sont pas remplies après 20 ans, vous pourriez être contraint de rembourser la TVA qui, à première vue, vous avait été offerte. Ce rappel fiscal imprévu, ajouté à la difficulté de vendre le bien, vous placerait dans une situation extrêmement précaire.

3. Les SCPI Fiscales

Rien ne sert de faire de long discours, la composition de ces SCPI sont les « queues de programmes » non vendues des lois de défiscalisation citées précédemment. Vous ne maitrisez rien et le risque de perte d’investissement très élevé n’est pas compensé par les réductions d’impôt gagnées. Les reventes de ces biens se font avec des décotes très importantes.

Investissez en direct dans de l’immobilier et intégrer les options fiscales les plus intéressantes pour vous, et surtout, selon votre profil et votre tranche marginale d’imposition, privilégiez le déficit foncier.

Si vous souhaitez ne pas assurer la gestion des locataires, diversifier les investissements en les répartissant dans de nombreux biens immobiliers, avoir des rentabilités meilleures qu’en direct, investir avec des montants plus faibles et bénéficier d’une fiscalité plus avantageuse, alors contactez nous.

2. LE PER

Le Plan d’Épargne Retraite est le 2ème INVESTISSEMENT PARFAIT, plébiscité auprès de tous par l’Etat, les assureurs, les banquiers et les conseillers en gestion de patrimoine. Le PER répond parfaitement aux objectifs des investisseurs : réduire les impôts, se constituer un complément de revenus à la retraite sous forme de rente et/ou de capital.

Les sommes investies dans ce contrat -dans la limite de votre plafond de déductibilité – viennent réduire votre revenu imposable et donc le montant des impôts à payer.

On vous présente le contrat PER comme bénéficiant de la fiscalité avantageuse de l’assurance vie. Mais vous a-t-on mentionné que, passé vos 70 ans, les fonds restants sur le PER, même investis avant cet âge, sont intégrés à votre succession en cas de décès? Il se peut que ce détail crucial ait été “oublié” dans les explications…Dernier ‘détail’ non négligeable : les montants reçus au moment de la retraite via le PER seront traités comme des revenus imposables.

Les avantages perçus à l’entrée seront autant d’inconvénients à la sortie…

ILLUSTRATION

Voici un exemple simple et crédible :

Un couple a un revenu annuel entre 60 000 € et 150 000 € (la tranche d’impôt est identique : 30%), il investit 10 000 € dans un PER. Le gain d’impôt pour ce couple sera de 3000 € (10 000 € x 30%).

Statistiquement, les cadres et professions libérales qui sont sur une tranche d’imposition à 30%, restent sur une tranche d’imposition à 30% à la retraite.

A la retraite, ils décident de récupérer 10 000 € par an pour compléter leur train de vie. Ces 10 000 € viendront s’ajouter à leur pensions de retraite à déclarer et seront soumis à un impôt de … 30% !!!

Autrement dit, ils auront bénéficier 20 ans plus tôt d’une réduction d’impôt de 3000 €, auront bloqué leur argent pendant 20 ans, et auront de nouveau payé les 3000 € d’impôt économiser 20 ans auparavant.

Tout ça pour qu’à la fin, les sommes en cas de décès après 70 ans soient taxées au barème des droits de succession !

Ce produit miracle ne l’est tout simplement pas !!!

Conseil Finconnexion : Le contrat est particulièrement avantageux pour ceux ayant des revenus élevés, spécifiquement ceux soumis à une tranche d’imposition de 45%. En effet, même pour les contribuables dans la tranche de 41% qui anticipent une imposition à 30% à la retraite, l’économie d’impôt de 11% sur 20 ans ne compense pas nécessairement le manque de liquidités ni le paiement des droits de succession en cas de décès après 70 ans.

3. Les FCPI, FIP et investissement dans les PME avec un but fiscal

 

Les FCPI et FIP offrent une réduction d’impôt de 18% en échange d’un engagement à bloquer son capital pour une période allant de 7 à 10 ans, voire jusqu’à 12 ou 13 ans dans certains cas. Ces fonds investissent dans des PME, mais sont soumis à une réglementation stricte imposant des conditions et des contraintes de gestion qui affectent significativement leurs performances.

Bien que l’attrait principal pour les investisseurs soit la réduction fiscale, les frais de gestion élevés, pouvant atteindre 3% à 4% par an sur une période de 10 ans, exigent un rendement d’au moins 130% pour simplement récupérer le capital initial investi.

Il est important de noter que le risque est entièrement supporté par l’investisseur, tandis que le gestionnaire du fonds bénéficie d’une part conséquente des bénéfices en cas de performance positive, à hauteur de 20%.

La question se pose alors : pourquoi les résultats historiques complets de ces fonds ne sont-ils pas facilement accessibles en ligne?

Réponse : parce que les résultats sont très mauvais.

La réduction d’impôt immédiate n’est qu’un leurre et une fois investi dans ces fonds, vous êtes bloqués et ne pouvez que subir les conséquences désastreuses de ces investissements.

En revanche, grâce à ce placement, vous avez contribué à rémunérer grassement des sociétés de gestion et des conseillers qui tirent profit de cette ‘rente de situation’.

Astuce Finconnexion : Pour alléger vos impôts, pensez à faire des dons ! En soutenant des associations reconnues d’utilité publique, vous pouvez obtenir une réduction d’impôt de 75%. Ainsi, vous parviendrez à réduire vos charges fiscales tout en apportant une aide précieuse à ceux qui en ont besoin, contrairement aux options d’investissement habituelles.

100% Gratuit

100% Sécurisé

100% Transparent

100% Gagnant/Gagnant

Contactez-nous

Vous souhaitez travailler avec nous ?