Le Plan d’Épargne Retraite (PER) est aujourd’hui encensé par les médias, les banquiers, les assureurs et même par l’État. À fin 2024, on estime que 11,2 millions de Français ont souscrit à un PER, convaincus de bénéficier de formidables réductions d’impôts. Pourtant, la réalité pourrait être bien moins idyllique pour la plupart des souscripteurs. Dans un contexte où l’opacité règne, voyons pourquoi près de 90 % des détenteurs de PER risquent de se retrouver perdants sur le long terme.
Pour la majorité des souscripteurs, l’attrait numéro 1 du PER réside dans la réduction d’impôt lors des versements. L’idée est simple : déduire de vos revenus imposables les sommes versées sur votre PER afin de réduire votre impôt à payer. Mais encore faut-il être réellement concerné par une tranche d’imposition élevée !
Les établissements financiers se réjouissent de ce succès, car plus les épargnants souscrivent à des PER, plus ils perçoivent de commissions sur les frais de gestion, d’arbitrage et parfois même de souscription.
Contrairement à ce que beaucoup pensent, l’État n’y perd pas tant que cela. Les réductions d’impôt accordées sont ensuite récupérées lors de la sortie en rente ou en capital (avec une fiscalité parfois importante au moment de la retraite).
Nombre de journalistes relaient les communiqués officiels sans jamais remettre en cause ce système : “le PER, un dispositif avantageux”. On oublie trop souvent de préciser les conditions pour en tirer réellement profit.
En d’autres termes, à peine 5 % de la population active (environ 1,35 million) atteint la tranche marginale d’imposition de 41 %. Ce sont eux qui peuvent réellement profiter de l’avantage fiscal offert par le PER.
Pour les autres – c’est-à-dire la majorité des 11,2 millions de souscripteurs –, l’économie d’impôt s’avère souvent ridicule, voire inexistante, surtout lorsque l’on prend en compte la fiscalité à la sortie.
La grande majorité des travailleurs sont dans des tranches d’imposition modestes (0 %, 11 %, 30 %). Le “gain” proposé par le PER n’est donc pas à la hauteur de ce qui est vanté.
Les sommes récupérées à la retraite sont imposées, parfois lourdement. Le différé d’imposition revient à payer plus tard ce que l’on croyait économiser aujourd’hui.
Contrairement à d’autres produits (livret, assurance-vie, PEA…), l’argent placé sur un PER est bloqué jusqu’à la retraite (sauf cas particuliers).
Les commissions ponctionnées par les gestionnaires de PER peuvent réduire significativement la performance du placement.
“Transparence” : le grand mot qui fait défaut à ce système.
À l’arrivée, c’est le trio banquiers/assureurs–État–médias qui profite d’un système « perfidement » présenté comme un Eldorado fiscal.
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